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La santé mentale des étudiants face à la pandémie de la COVID-19



Plus que jamais, la crise sanitaire de la COVID-19 a mis la question de la santé mentale sur le devant de la scène, tant sur les réseaux sociaux que dans la prévention dans les hôpitaux. Les inquiétudes liées à cette question touchent tout particulièrement les étudiants qui doivent faire face à la solitude et les études à distance...


Définition :


La notion de santé mentale renvoie à un état d’équilibre individuel et collectif. Lorsqu’elle est perturbée, on parle de « trouble psychique » qui, la plupart du temps, est un état intermittent et non une pathologie.


Les problèmes liés aux troubles psychiques sont extrêmement coûteux à la fois sur le plan humain et financier. Devenu le premier problème de santé publique en France, les personnes souffrant de ces troubles sont encore très stigmatisées et le manque d’informations perdure. Pourtant, ces personnes ne sont pas un danger pour les autres mais bien pour elles-mêmes.


Finalement, l’OMS définit ce terme de « santé mentale » comme « un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».


Confinement et santé mentale :


Suite à la crise de la COVID-19 et des mesures sanitaires décidées par le gouvernement, la santé mentale des français s’est largement dégradée face à la frustration, la solitude et la peur.


Santé Publique France a publié son enquête en février 2021 et l’évolution des chiffres est non-négligeable : « 34% des personnes interrogées présentent un état anxieux ou dépressif » contre 26,7% lors du premier confinement et 22,6% lors du deuxième.


Si l’on regarde plus en détails, les populations les plus touchées sont les personnes défavorisées, les femmes ainsi que les jeunes.



Qu’en est-il des étudiants ?


Actuellement, de nombreuses études ont révélés que plus d’1 jeune sur 3 souffre de trouble psychique et 2 jeunes sur 3 estiment que leur santé mentale s’est dégradée à cause de cette crise de la COVID-19.

Plus grave encore, 3 jeunes sur 10 ont pensé récemment qu’il vaudrait mieux qu’ils soient morts ou ont songé à se blesser.


En plus de l’isolement et du déclin de la vie sociale, culturelle, économique, les jeunes sont aussi très inquiets pour leur avenir. D’une part, les confinements ont engendrés de nombreux troubles phobiques de l’extérieur et des autres. D’autre part, ils appréhendent le monde post-COVID et la crise qu’ils devront supporter.


Face à toutes ces sources d’incertitude et d’angoisse, il existe des signes qui ne trompent pas : désinvestissement, changements brutaux de comportement, difficultés à dormir, idées suicidaires


Quelles solutions ?


Pour retrouver un certain équilibre, il est important d’entretenir sa santé mentale de façon globale et quotidienne. Comment ?

En maintenant des liens sociaux, une alimentation saine et une pratique sportive régulière, en organisant ses journées et en se déconnectant de tous les médias…


Si les effets du contexte actuel sont trop importants, il faut en parler. Les étudiants, tout particulièrement, peuvent se tourner vers des proches, leur médecin généraliste mais aussi un bureau d’aide psychologique universitaire (BAPU) ou encore des services d’écoute anonymes et gratuits.


Si vous ressentez le besoin de parler, vous pouvez consulter la « Fiche ressources Santé mentale étudiante sur la région francilienne ».


En tant qu'étudiant de SKEMA BS, vous pouvez aussi vous tourner vers l'association OpenMind, engagée à sensibiliser à la santé mentale et à offrir un soutien aux étudiants.

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